Bien qu’elle soit fortement médiatisée (c’est la composante la plus connue des fumeurs de tabac), la nicotine est loin d’être la substance la plus toxique de la cigarette. Alors oui, si vous avez le choix, ne pas consommer cette substance fortement addictive reste l’idéal. Mais si l’on raisonne en termes relatifs, la nicotine que l’on retrouve à la fois dans la cigarette à tabac et la cigarette électronique est loin d’être la substance la plus nocive pour votre santé. C’est d’ailleurs cette perception qui explique l’engouement autour de la cigarette électronique en tant que moyen de transition pour un sevrage maîtrisé et surtout définitif.
La cigarette à tabac tue, mais pas à cause de la nicotine
Fumer tue… mais pas à cause de la nicotine. C’est n’est pas la substance qui peut causer un cancer du poumon, une maladie cardiaque ou autre pathologie chronique. Pour trouver les coupables, il faut plutôt chercher du côté du goudron ou encore du monoxyde de carbone qui sont, pour le coup, deux poisons que les fumeurs et leurs proches inhalent plusieurs fois par jour. Ne nous méprenons pas : la nicotine est un produit chimique peu recommandable, pour dire le moins. Non pas parce qu’il cause des maladies chroniques incurables, mais parce qu’il vous rend accro à la cigarette. Comme le disait Michael Russel, inventeur des patchs nicotiniques, « Les individus fument pour la nicotine mais ils meurent du goudron ».
Le principe même de la cigarette électronique est une extension de cette idée. Comme les patchs et les gommes à la nicotine, la cigarette électronique satisfait l’envie des fumeurs en leur délivrant une dose plus ou moins élevée de cette substance… tout en leur épargnant des centaines de substances cancérigènes.
En effet, la cigarette électronique ne brûle pas de tabac et ne dégage pas de poisons. Le manque de recul sur l’impact éventuel de la cigarette électronique sur la santé a souvent été avancé pour expliquer le fait que les pouvoirs publics n’intègrent pas la cigarette électronique dans les campagnes de sensibilisation contre le tabagisme. Seulement, comme l’explique la FDA américaine, nous disposons aujourd’hui d’études cliniques étalées sur 8 ans… et les effets de secondaires enregistrés, lorsqu’ils existent, sont infiniment moins dangereux que ceux de la cigarette à tabac.
Rappelons que la maladie respiratoire « Evali », que l’on avait à tort liée au vapotage, est en réalité induite par l’acétate de la vitamine E, une substance interdite depuis belle lurette dans la majorité des pays du monde. Cet épisode nous rappelle combien il est capital d’éviter les fournisseurs douteux pour éviter tout problème de santé et tout empoisonnement. Vous pourrez trouver certains des meilleurs kits de cigarettes électroniques sur Vapoclope.
La cigarette à tabac et ses 6 000 substances chimiques
Il est intéressant de savoir que dans les années 1960, la question du tabagisme était traitée par un prisme différent auprès de la communauté scientifique. Avant d’être un problème de santé publique, il s’agissait d’abord d’une habitude psychologique et sociale qui devait donc être traitée en tant que tel. On soupçonnait déjà le pouvoir addictif de la nicotine et son « aptitude » à compliquer le sevrage qui devenait alors une véritable épreuve pour les fumeurs. L’approche pharmacologique et biologique du tabagisme n’est née qu’à la fin des années 1980. On lui attribuera alors un triptyque :
- Pendant les premiers mois d’administration de la nicotine, il faudra toujours augmenter la dose pour produire le même effet chez le fumeur (tolérance) ;
- L’administration de la nicotine devient très vite gratifiante pour le fumeur (libération de la dopamine) ;
- L’arrêt brutal peut entraîner une forte envie de fumer puis tous les syndromes classiques du sevrage (maux de tête, déprime, irritabilité…).
Mais ne nous y trompons pas. La nicotine reste un stimulant léger qui ne présente des risques négligeables chez les personnes en bonne santé. En revanche, aucun débat n’est possible sur la nocivité du tabagisme. La cigarette classique ne compte pas moins de 6 000 produits chimiques, dont une centaine sont toxiques comme le goudron, le monoxyde de carbone, les oxydes d’azote et autres constituants gazeux… des substances que l’on ne retrouve pas dans les (bonnes) cigarettes électroniques.