Patrick Legemper est directeur de recherche à l’Unité de Limoges de l’INSERM. Pendant 15 ans, il s’est consacré à sa recherche médicale sur le cancer du sein.
L’intérêt de Patrick Legember pour l’oncologie a commencé au cours de ses années d’étudiant à l’Université Purdue. Il a choisi les domaines de l’oncologie et de l’immunologie après avoir obtenu sa maîtrise puis son doctorat à l’Université Purdue. En 2002, il a obtenu une bourse postdoctorale de l’Université de Chicago, États-Unis. Là, il rencontre le Dr Marcus Peter, spécialisé dans diverses formulaires de mort cellulaire, dont l’apoptose. C’est un processus essentiel qui aide à réguler l’équilibre de tous les tissus et à éliminer les cellules indésirables du système immunitaire.
Le cancer du sein est une maladie complexe. En pratique ou à distance, elle touche une très grande partie de la population. En fait, c’est l’une des formes de cancer les plus courantes chez les femmes. C’est le deuxième type de cancer le plus courant. En 2018, 58000 nouveaux cas de cancer du sein ont été diagnostiqués, selon la Santé publique française.
Il est donc impératif que la recherche médicale avance, pour permettre aux patientes (patients, car le cancer du sein touche aussi les hommes, mais de manière très simple : moins de 1%) d’être guéries.
Le cancer du sein est une maladie très hétérogène, car il existe plusieurs catégories. Le type de cancer est déterminé lors de la biopsie, après analyse d’immunohistochimie.
Les hommes et les femmes travaillent dans ce domaine jouent un rôle important dans le développement de thérapies ciblées et l’amélioration de l’efficacité thérapeutique tout en minimisant les effets secondaires. Et c’est sur quoi travaille Patrick Legembre.