Le deuil est l’un des moments les plus difficiles à vivre. En effet, pour un être humain normal et ne souffrant d’aucun problème psychique, ces situations sont toujours un peu complexes à supporter, voire digérer. Mais le deuil ne se manifeste pas d’un seul coup. Autrement dit, il s’agit d’un processus au cours duquel les sentiments humains, sinon les mauvaises émotions prennent le dessus sur les bonnes. Dans cet article, nous vous invitons à découvrir les étapes du processus de deuil chez un être humain.
Le choc
Dites-nous ce que vous ressentez immédiatement dès qu’on vous annonce une mauvaise nouvelle. Il s’agit notamment des nouvelles qui concernent le décès d’une personne à qui vous tenez et qui compte beaucoup pour vous. A moins que vous n’ayez jamais vécu une telle situation (ce qui est rare d’ailleurs), vous savez que vous recevez un choc net, aussi brutal que spontané qui vous déstabilise. Chez certaines personnes, une telle situation est encore plus compliquée. En fait, ce choc peut même conduire à la paralysie de certains membres du corps humain. C’est d’ailleurs la raison principale pour laquelle annoncer certaines mauvaises nouvelles, pire un deuil à une personne ayant des problèmes de tension, est toujours délicat. Mais, ce n’est qu’une première étape du deuil qui conduit à une autre qui n’est pas moindre.
Le déni et la colère
La seconde étape du deuil est non seulement le déni, mais également la colère. Ce sont deux éléments qui sont parfois un peu difficiles à détacher l’un de l’autre. Si la signification de la colère est tout ce qu’il y a de plus simple, celle du déni n’est pas aussi accessible. Il s’agit d’un refus conscient ou inconscient de croire ou d’accepter la survenance d’un événement. Annoncer un décès à une personne ou en recevoir engendre aussi bien le déni que la colère chez toute personne normale.
Sur le coup, vous refusez de croire qu’une telle chose se soit produite. Bien évidemment, comment peut-on croire que la personne qu’on a vue il y a quelques heures ou quelques jours soit décédée ? En tout cas, pas tout de suite. C’est quand vous commencez à vous faire à l’idée que cela est bien arrivé que votre colère survient. Celle-ci peut être aussi intense que vous risquez de casser tout ce qu’il y a dans votre entourage immédiat. Sur cet instant, le sentiment de colère prend le dessus sur la raison et très peu de personnes parviennent à se contrôler.
La tristesse et la dépression
Voilà la troisième étape du deuil qui vient aussi en pair. Il s’agit aussi bien de la tristesse que de la dépression. Après votre refus e croire au décès d’une personne, suivi de l’acceptation et de la colère, un sentiment de tristesse envahit aussi votre vie entière. La grandeur de celle-ci dépend de la proximité et de la relation que vous entreteniez avec le décédé. Cette tristesse se mélange avec une grande dépression qui n’est pas non plus moindre. Vous pouvez même en perdre l’appétit et l’envie de faire quoique ce soit, du moins pendant un bon moment suivant son degré.
La reconstruction
Cette étape pourrait être considérée comme la dernière, sinon la fin de la période de deuil. Mais, elle peut parfois prendre plus de temps à intervenir. C’est un moment au cours duquel vous revenez complètement à la raison et vous acceptez que le décédé l’est bien. Vous apprenez à vivre avec et vous acceptez la réalité telle qu’elle est.
Il est donc évident que le deuil est bien un processus rempli de tristesse et d’amertume. Certaines étapes sont plus dures à vivre que d’autres. Mais, le plus important est d’accepter la vérité et d’apprendre à vivre avec. Une tâche pas facile d’ailleurs.